8 choses que j'ai apprises en un an de PACES

Bonjour bonjour chers pipeletteurs et pipeletteuses,
Après un an d'absence sur ce blog (ça va, j'ai presque pas de retard), me voilà de retour pour écrire cet article un peu particulier.

PACES = Première année commune aux études de santé (ou Pire Année Commune aux Etudiants de Santé, à vous de choisir).

Ceci n'est pas un article pour me plaindre de cette année difficile, des heures de boulots etc... Oui, ça a été dur, oui j'ai réussi mon concours en un an, oui ce fut de loin la pire année de toute ma vie, mais pour autant j'ai appris des choses de cette première année d'études supérieures.

La formulation risque de faire assez "blog citation" avec des petites fleurs roses bonbons en arrière plan. Ou encore entraineur de fitness qui vous motive.

Désolée, ce n'est habituellement pas ce que j'écris et je sais que ça peut donner envie à certains de lever les yeux au ciel puisque certains peuvent paraître évident. Mais si ça peut éclairer ne serait-ce qu'une personne, eh bien, j'estimerai ne pas avoir perdu mon temps.

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Numéro 1: Vous pouvez avoir ce que vous voulez si vous vous en donnez les moyens. 


Alors oui, si tu me sors "je veux être président de la république", disons que mon argument n'est plus valable.
Mais pour beaucoup de chose, vous seriez surpris de savoir à quel point vous pouvez aller loin.

Un an à bosser toute la journée, à ne voir ses potes qu'en de rares occasions et toujours pas trop longtemps parce que, il faut évidemment que vous retourniez relire une énième fois vos cours.                                                                                                                                                               link

J'ai été surprise par la facilité d'abandon de certains. Un gars qui me clamait quelques semaines avant la rentrée que c'était son rêve d'être médecin a fini par partir en fac de bio après un mois de cours parce que c'était trop dur.

Alors n'abandonnez pas à la première difficulté. Si c'est dur pour vous, ça l'est aussi pour d'autres.

Numéro 2: On s'habitue à beaucoup de choses qui nous paraissaient impensables. 

Bosser toute la journée pendant une année en ne s'arrêtant que pour de maigres pauses et pour manger? Restez sur sa chaise toute la journée?
Je vous aurai ri à la figure il y a de cela quelques années si vous m'aviez dit que ce serait mon quotidien un jour.
Alors ne vous privez pas de faire des choses sous prétextes que vous n'en êtes peut être pas capable, que vous ne vous habituerez jamais à travailler autant.
Si, vous l'êtes et vous vous habituerez plus vite que vous ne le pensez!

Numéro 3: Presque toutes les mauvaises choses ont une fin! 

Je vous parle de médecine ou plus globalement aux études sup mais cela peut s'appliquer à presque tout. Ca prendra peut être des mois, un an, ou deux, mais dans beaucoup de cas, les choses s'arrangeront d'elles même! Plusieurs fois je me suis sentie au plus bas cette année et la seule chose qui me faisait tenir c'était que mon calvaire était bientôt fini. Alors gardez toujours ça en tête!

(et puis pensez à des trucs bien quand ça va pas, comme aux soirées, ça marche toujours!)
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Je sais qu'il est déjà arrivé que des gens se suicident en PACES à cause de la pression et de la quantité de travail et de choses à ingurgiter. Mais pour le coup, si vous êtes dans une situation similaire, gardez en tête que votre calvaire ne durera pas éternellement et que si vous échouez, ce n'est pas grave! Soit vous retentez, soit vous faites autres choses et comme disait Alice Hoffman: "Chaque problème a une solution, même si elle ne peut pas être le résultat qui a été initialement espéré ou attendu".

Numéro 4: Il faut toujours garder des personnes à qui se confier 



Tellement important! On ne s'imagine pas à quel point c'est primordial. Si cela ne va pas, ne restez pas seuls. Parlez aux gens qui vous comprennent et vous vous sentirez déjà mieux. Ils ne vous apporteront pas forcément la solution à votre problème mais ils seront là pour vous écouter et rien que ça, ça nous fait nous sentir mieux.



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Numéro 5: et surtout, savoir sur qui on peut compter 

Story time, encore une fois, une référence à PACES mais cela peut s'appliquer dans la vie de tous les jours! Après un cours d'anatomie plutôt tumultueux, je sors à la cafét m'acheter une barre vegan super healthy top de la forme (un bon kinder bueno) et je surprends deux gars (des carrés= doublants) parler entre eux. De ce que j'ai compris, l'un avait séché le cours et comptait sur son "pote" pour lui passer le cours après.

Le carré qui séchait lui demande: - "alors le prof a rajouté un truc dans le cours par rapport à l'année dernière?"
- Non, pas du tout. Ceci était la réponse de son pote.

Etonnement ma réponse aurait été tout autre, je me souviens de ce cours ignoble ou le prof s'était amusé à nous rajouter pleins de parties en plus et je me souviens de l'aprem que j'ai passé à écouter mon dictaphone à rajouter les parties en plus aux cours de l'année dernière qu'une amie ex-PACES m'avait passé au début d'année.

Bref, vous l'avez compris, il lui avait menti pour que son concurrent foire la ou les potentielle(s) question(s) qui tomberait sur ce chapitre au concours.

Super le pote.

Cela pour vous dire, entourez vous des bonnes personnes. Ce ne sera pas les personnes les plus belles, les plus drôles, les plus intelligentes, mais ce seront les personnes qui vous feront vous sentir bien et surtout en qui vous pourrez avoir confiance.

Ca y est, on dirait une conclusion de films un peu nul de films dramatiques ou les deux amies se réconcilient à la fin. Passons vite au numéro 6!

Numéro 6: Pour vérifier que les pâtes sont cuites, après en avoir sorti une de la casserole, attendez un peu avant de la gouter. 

Ca vous évitera de vous brulez la lèvre inférieure et d'avoir une cloque qui disparaitra une semaine plus tard.
Et de vous faire ça la première soirée que vous passez dans votre premier appart.
La veille de la rentrée.
Et d'avoir vos potes qui se moquent de vous et de vos talents culinaires toute l'année.

Numéro 7: Ménagez-vous! 

Dormez bon sang! J'ai jamais compris autant la nécessité du sommeil que cette année, j'ai fait des bêtises, je l'ai négligé au premier semestre et je peux vous assurer que je l'ai regretté!
Essayez de dormir 8h, 7h minimum. J'avoue que je tournais aux alentours de 5h.

Ce pourquoi le sommeil c'est important:

Je pourrai vous donner encore un exemple de PACES mais bon, faut que vous arriviez à vous identifier à cet article et que j'arrête de tout ramener à ça.
Pensez à vos lendemains de soirée. La fatigue qui vous gagne. Vous vous sentez moins performants et malgré votre résolution de "cette fois, je ne gaspillerai pas une journée à dormir pour rattraper le sommeil que j'aurai du avoir la nuit dernière" vous finissez toujours dans votre lit parce que vous êtes incapables de faire quoique ce soit.

Bien, imaginez vous faire ça encore, et encore et encore. La seule chose qui vous tient en éveil c'est votre stress ou aussi l'habitude.

Et oui, tu l'as compris! niveau performance c'est pas top. D'autant plus que lorsque l'on est crevé, on voit tout en noir, on est plus susceptible. Et oui, le manque de sommeil favorise la dépression. Alors dors.

Numéro 8: Ne vous comparez pas (trop) aux autres!

Parce que cette autre personne à qui vous vous comparez n'est pas vous. Et vous n'avez pas forcément les mêmes limites qu'elle. Si elle peut bosser jusque une heure du mat' et ne pas faire de pause de la soirée et réussir à tenir toute l'année comme ça tant mieux pour elle. Mais peut être que vous, vous ne tiendrez pas deux semaines comme elle.

Pour être franche, ça m'a vraiment bouffé cette année. Je me disais tout le temps "mince, les autres bossent plus que moi" et c'est normal c'est une compétition.                                                  

Mais quelque chose que j'ai compris c'est que oui vous vous "battez" contre 1500 étudiants (dans mon cas) mais au final, la vraie personne avec qui vous vous battez toute l'année c'est vous même. Vous devez tenir. Ne pas abandonnez.

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Et voilà, j'ai encore dérapé dans l'idée de PACES. Mais même pour un non-PACES. A quoi ça te sert de te comparer à une fille de ta classe qui réussit mieux dans un domaine que toi? Tu réussis certainement mieux ailleurs!

Et voilà où nous mènent notre "(trop)" du titre. C'est que je pense qu'il ne faut pas être trop catégorique là dessus et qu'il faut se comparer un minimum tout de même. Mais pas dans le but de vous dire:" oh lala, je suis trop nulle par rapport à elle/ lui". Nope.
Mais plutôt "qu'est-ce que je pourrai faire pour être meilleur que lui/elle".

Si vous vous comparez c'est uniquement pour en tirer quelque chose de positif et non pas pour vous pourrir l'existence!

Sur ce, mesdames, messieurs, je vous dis à bientôt et n'oubliez pas de bien dormir!

Marie