Mon destin en 2018

Hello à tous,

Maintenant que l'année est sur le point de se terminer, je me disais que cet article "bilan" prendrait tout son sens. Faire un article de ce type est volontaire puisqu'il me permet de faire un point sur ce que j'ai vécu, ressenti et comment j'ai perçu les choses. Il vous permettra probablement de réfléchir par la même occasion à votre année. 



L'année a commencé avec 3 mois de libre avant de partir en Erasmus. J'avais décidé de décrocher un CDD en vente, histoire de gagner un peu d'argent et d'avoir une expérience dans ce domaine. Pour l'instant j'ai réalisé l'ensemble de mes stages dans des startups, la vente permettait donc de changer d'horizon. Et si vous nous suivez depuis longtemps vous devez savoir que cet environnement entrepreneurial me plait énormément. 

Revenons à nos moutons! Cette recherche de job a débouché sur une expérience de 3 mois dans une entreprise parisienne spécialisée dans la vente privée de vêtements/accessoires de luxe. J'y suis restée 3 jours. Ce n'est pas trop mon genre d'abandonner mes projets comme ça, et cette idée me déplaisait particulièrement. Cependant, je venais de tomber sur une manager dont le management me répugnait au plus haut point puisqu'il visait à hurler et humilier les salariés. 

Je ne suis pas croyante ni pratiquant mais on peut dire que le destin est mon dieu. Je lui faisais donc confiance (désolé de paraître pour une dingue) et je suis partie. Selon moi, chaque expérience que j'ai vécue en 2018 visait à m'apprendre quelque chose et donc à évoluer. 

Cette expérience dans cette boite m'a appris à prendre une décision. Aussi radicale soit elle (partir sans aucun plan B), mais bénéfique pour mon bien-être (je ne souhaitais pas m'embarrasser avec une manager qui me rendait malheureuse). 

Rapidement, j'ai trouvé un autre job dans une startup basée dans un incubateur qui me donnait des étoiles dans les yeux. Pendant 2 mois et demi j'ai eu beaucoup de responsabilités puisque nous formions une équipe de deux : le co-fondateur et moi-même. Ce qui me plaisait et ce qui me plait quand je travaille en startup c'est d'avoir du travail, de ne pas m'ennuyer, de courir un peu partout et d'être vraiment dynamique. C'était le cas puisque cette expérience est une des expériences professionnelles les plus formatrices que j'ai eue. 
Mon manager, laissait, là aussi, à désirer lorsqu'il s'agissait de manager. Mais c'est avec des expériences comme celles-ci que j'apprend et je retiens petit à petit les fautes à ne pas commettre quand il s'agit de management. J'aimerais plus tard créer ma propre entreprise et c'est en travaillant dans des startups que je retiens les attitudes qui permettent de devenir productif, heureux, etc. J'ai lu à plusieurs reprises qu'un salarié était plus productif lorsqu'il était "chouchouté" par ces managers. Et je suis persuadée que cette théorie est vraie, en trouvant bien entendu un équilibre entre féliciter beaucoup trop souvent et trop peu. Je m'éloigne!

En bref, les relations humaines sont délicates et c'est ce que mon expérience Erasmus m'a fait comprendre également. 

En arrivant en Allemagne, après ces mois fatigants, j'ai eu la chance de trouver une coloc (une très bonne copine que je connaissais déjà) sur laquelle j'ai pû m'appuyer et me confier dans les moments difficiles. J'ai appris que j'avais eu la chance de tomber sur quelqu'un d'aussi conciliant et bienveillant puisque ce genre de personne n'est pas évident à trouver. 
Lorsque je vous parlais, plus haut, des relations humaines je faisais le lien avec la relation à distance que j'ai entretenue avec une personne qui m'est très chère. Cette relation a été compliquée et très éprouvante. Je pense qu'elle m'a permis d'évaluer ma "résistance" : ma capacité à ne pas abandonner, ma capacité à espérer, mon niveau de compréhension, etc. Je ne dis pas que j'ai réussi, je dis juste que ces qualités étaient nécessaires et j'espère les avoir développées. Cette réaction paraît super égoïste donc je m'en excuse. J'évoque ce que j'ai ressenti et c'est principalement une grande fatigue émotionnelle. Je n'aime pas trop parler de fatigue, parce que je n'estime pas être fatiguée puisque je n'ai pas une charge de travail immense, ni 10km à parcourir à pied pour aller à l'école, etc. Mon train de vie est super confortable et je remercie ce fameux destin. Revenons à nos moutons. Cette relation fut réellement éprouvante mais je suis contente d'avoir tenu bon pour retrouver cette personne qui en vaut le coup puisque je suis très attachée à elle.

Cet été, après cette aventure riche en émotion, j'ai pu prendre du recul et changer d'air. Mes vacances auprès de ma famille m'ont fait du bien. Je me suis, à nouveau, rapproché de ma soeur et retrouvé la complicité que j'avais avec elle. 

En septembre, retrouver un rythme scolaire m'a permis de comprendre que ce qui m'avait manqué en Allemagne c'était : les projets. En Allemagne, j'avais très peu de cours (environ 6h à la fac par semaine), je pouvais donc rapidement m'ennuyer. Chose qui ne m'est pas arrivée, cependant en septembre j'étais contente de retrouver Paris et sa dynamique. J'étais contente d'écrire à nouveau (plus régulièrement) sur les Pipelettes, de faire partie du Secours Catholique, de préparer d'autres projets, etc. 

Je pense qu'avoir des projets/des choses qui nous font rêver auxquelles s'accrocher est essentiel et c'est ce que j'ai retenu. 

J'ai retenu qu'avoir un jardin secret était possible, que l'on était pas toujours obligé de tout raconter à tout le monde. J'ai compris que pour prendre du recul il fallait vivre certaines situations. 2018 en est la preuve et, désormais, je suis moins stressée et plus zen. 
J'ai compris que le dessin et notamment dessiner sur ma tablette graphique me passionne et que cette "activité" me fait vibrer.
J'ai compris que les gens qui tiennent le plus à moi étaient là, et qu'en retour je devais être là aussi. 

Marine Leleu disait sur Instagram "j'aime les gens qui aiment voir les autres heureux et réussir. Les gens authentiques et les gens qui rayonnent de positivité sans écraser les autres."

Aujourd'hui, je veux être ce genre de personne, je veux être positive, arrêter de me plaindre et de critiquer et je veux aimer voir les autres heureux. 

Floflo je suis heureux que tu ailles mieux, je te souhaite de devenir une personne 100% heureuse et épanouie. 

Merci à tous ceux que j'aime d'avoir partagé mon année. 
Merci à vous, lecteurs, de nous suivre et de nous lire. 

Et vous, qu'avez-vous appris en 2018?

Pipelettement vôtre, 

Ecrit par Laure

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